No Binaries No Boxes

 

Intitulée No Binaries No Boxes, cette œuvre traite de la façon dont la recherche (et la société en général) nous demande souvent des renseignements sur nos genres sans nous laisser décider des réponses ou de la manière dont ces questions sont posées. Cette pièce nous invite à imaginer le genre au-delà de la binarité en tant que société, et aussi de reconnaître les façons dont parfois, même au sein de la recherche communautaire 2SLGBTQIA+, nous continuons à nous mettre nous-mêmes et nos communautés dans des boîtes. Cliquez ici pour voir la session du Sommet 2021 qui a inspiré cette œuvre.

Intitulée No Binaries No Boxes, cette œuvre traite de la manière dont la recherche (et la société en général) nous demande souvent des informations sur nos genres, sans nous impliquer dans le choix de la manière dont ces questions sont posées ou des réponses. Ce sujet a été abordé dans la présentation de Mike Smith (du AIDS Committee of Toronto), qui a examiné comment poser des questions sur le genre de façon plus inclusive pour les personnes trans et issues de la diversité de genre.  

Cette œuvre d’art affirme littéralement « pas de binarité, pas de boîtes » afin d’indiquer que le genre n’est pas binaire et prédéterminé. Le « pas de boîtes » signifie que je ne veux/nous ne voulons pas être mis·e·s dans des boîtes, et fait également référence aux cases que l’on nous demande de cocher sur les formulaires ou dans les projets de recherche afin de catégoriser notre genre.

Homme cis
Femme cis
Homme transgenre
Femme transgenre
Non binaire

Je n’ai pas quitté une boîte pour m’enfermer dans une autre case.

Cette pièce nous invite à imaginer le genre au-delà de la binarité en tant que société, et aussi de reconnaître les façons dont parfois, même au sein de la recherche communautaire 2SLGBTQIA+, nous continuons à nous mettre nous-mêmes et nos communautés dans des boîtes. Peut-être pouvons-nous, en tant que communautés, perturber les façons normatives de mener des projets de recherche et d’établir des relations avec nos communautés, et créer de nouvelles manières d’être qui célèbrent la diversité et l’ingéniosité des communautés auxquelles nous appartenons.

Pour moi, la limace léopard est emblématique et incarne de nombreuses caractéristiques de la culture queer. De leur sens de la mode à leurs phallus irisés entrelacés, enfermés dans une étreinte de plaisir mutuel et d’échange de renseignements génétiques, ce sont des créatures très queer. Leur rituel d’accouplement est beau, surprenant, et transcende ce que beaucoup d’entre nous croyaient possible. Cette œuvre les dépeint dans leur habitat naturel avec des champignons et des fougères – des champignons et des plantes tout aussi fascinantes.

 

Brettley Mason

@TealPansyJewelry sur Instagram, Facebook, TikTok et Etsy

Je suis un·e artiste multimédia qui travaille sur les questions de genre, de désir, du corps et du sacré. Je considère que mon art s’inscrit dans mon activisme : cela se manifeste par l’organisation de collectes de fonds pour les artistes, comme « Artists Against Pipelines », une collecte de fonds pour les camps Unist'ot'en et Gidimt'en. Ce dernier se manifeste également par le biais de ma photographie et du partage d’histoires personnelles sur ma vie en tant que personne blanche obèse, queer, trans et en situation de handicap – tous des efforts cherchant à voir la représentation que je ne côtoyais pas quand je grandissais et par la constatation de mon identité queer et trans. J’ai vécu à Calgary jusqu’à la fin de la vingtaine, puis j’ai déménagé sur la côte ouest, où j’ai des ami·e·s et de la famille. Mes ancêtres viennent de la France (ainsi que du Québec, où ma famille a habité pendant 500 ans), de l’Irlande, de l’Angleterre et de l’Allemagne.   

Je fais également des films avec mon partenaire, et j’ai obtenu une subvention du Conseil des Arts du Canada en 2017 pour assister à la première de notre film Firkytoodle au TranScreen Film Festival à Amsterdam. Il a depuis été présenté en Allemagne, au Canada et aux États-Unis. Mes photos et mes écrits ont été publiés dans des livres pour enfants, des magazines et des zines. Lorsque je ne suis pas en train de créer, je travaille comme conseiller·ère et je vis dans une petite ville côtière de la soi-disant île de Vancouver, sur les territoires des Premières Nations Stz'uminus, Penelakut, Cowichan et Snuneymuxw, avec mon partenaire, cinq poules et notre chien Prada (que les poules prennent parfois pour une poule).