flow/mend/meld

 

Cette œuvre est un commentaire sur l’espoir, les liens et la croissance pour les futurs systèmes de soins inspiré par mes propres réflexions sur le fait d’avoir été pris·e en charge par le système en tant que jeune personne trans et autochtone. jaye simpson a précisé que les soins qui ne sont pas la responsabilité des enfants et a envisagé un système où les gens travailleraient ensemble afin de les soutenir. Cliquez ici pour voir la session du Sommet 2021 qui a inspiré cette œuvre.

flow/mend/meld est une peinture mixte alliant acrylique et perles de verre sur toile. Malgré le recours au perlage traditionnel, l’œuvre est majoritairement contemporaine et abstraite dans son utilisation des couleurs et des formes. Il s’agit d’un commentaire sur l’espoir, les liens et la croissance pour les futurs systèmes de soins inspiré par mes propres réflexions sur le fait d’avoir été pris·e en charge par le système en tant que jeune personne trans et autochtone.

C’est la présentation de jaye simpson, Laissez-moi parler, qui a inspiré ce texte. Iel a parlé du fait que les soins ne sont pas la responsabilité des enfants et a envisagé un système où les gens travailleraient plutôt ensemble afin de les soutenir. ce qui a résonné avec moi et mes expériences en tant que jeune et le besoin continu de nous battre pour faire mieux pour les personnes qui en ont besoin.

La perturbation et la reconstruction sont représentées dans cette pièce par le biais de l’eau. L’eau élimine les silos existants qui ont servi de barrières tout en réapprovisionnant ce qui reste à travers un mouvement, une croissance et une alimentation continus à partir de toutes ses sources.

 

Jean Baptiste

Jean Baptiste (iel), Kihew Mahihkan Atayohkan Iskwew, appartient au clan Laksilyu (petite grenouille) de la nation Wet'suwet'en. Depuis son enfance, tel entreprend un parcours pour explorer sa passion pour les récits. Iel utilise principalement le perlage, mais a également exploré la poésie, le spoken word, la performance drag et les médias mixtes pour explorer l’autochtonie, le genre, la souveraineté corporelle, l’identité queer et les récits de nordicité. Jean n’a pas reçu d’éducation artistique formelle, mais a été formé·e par le biais de relations de mentorat avec d’autres artistes autochtones. Chaque œuvre d’art est le fruit de ses expériences et lui permet d’approfondir intentionnellement sa relation avec son corps, sa communauté, son parcours et son identité.