(Dis)comfort

 

Ryan propose une étude visuelle de la dualité du mal envers et au sein de la communauté queer. Ce symbolisme est articulé dans les plantes choisies (perceptions : nuisibles ou utiles), la manière dont l’individu/la communauté avance et se concentre sur le processus de réparation pour grandir et trouver un sens aux choses. Cliquez ici pour voir la session du Sommet 2021 qui a inspiré cette œuvre.

Intitulée (In)confort, la pièce de Ryan est une œuvre d’art mixte alliant photographie numérique, médias imprimés et broderie. Ryan cherchait à explorer les sentiments intenses de rupture et de réparation de manière visuelle, symbolique et pratique dans son processus de création artistique. Ce processus de rupture et de réparation est également présent dans la conférence Choisir l’amour à la fin du monde : effondrement social, résolution de conflits et résilience queer par Kai Cheng Thom et dans le thème du Sommet 2021, soit Perturber et reconstruire.

Kai Cheng Thom a souligné le fait que chaque personne, en tant qu’être humain, blessera et aurait blessé les autres. Elle a posé la question suivante : « Comment partager une communauté avec des individus qui nous ont fait du mal, à qui nous avons peut-être fait du mal ou qui ont fait du mal aux personnes que nous connaissons? » Ryan a réfléchi à cette problématique et a exploré les façons dont un individu, quel que soit son rôle dans la situation, peut réagir, répondre ou intérioriser des expériences de préjudice.

Ryan a étudié visuellement la dualité du mal dirigé vers et au sein de la communauté queer. La symbolisation se trouve dans les plantes choisies (perceptions : nuisibles ou utiles) ainsi que dans la manière dont l’individu/la communauté avance et se concentre sur le processus de réparation pour grandir et trouver un sens aux choses.

 

Ryan O’Lewis

Ryan O’Lewis (il) est un artiste canadien queer et en situation de handicap résidant actuellement sur les terres traditionnelles non cédées des peuples Lekwungen et W̱SÁNEĆ. Sa pratique artistique explore la sexualité, le handicap et la santé mentale – plus précisément, la relation complexe qu’une personne entretient avec elle-même et la façon dont elle navigue différents espaces avec des identités marginalisées visibles et invisibles. Les moyens d’expression de Ryan sont très variés, car il cherche à repousser les limites des médias bidimensionnels traditionnels dans le domaine de la sculpture.